Raymond Aron était-il ambidextre et écoutait-il #radiolondres ?

La rousse et moi
Depuis tout petit je suis gaucher.
Attention, pas socialiste, je dis bien gaucher. Ca veut bien dire ce que ça veut dire. Ca veut dire que j’utilise ma main gauche pour voter, mais qu’avec elle, je peux voter à droite.
Car oui, selon le dictionnaire Larousse, un gaucher manifeste une préférence pour la main gauche dans l’exécution de la majorité des tâches alors qu’un droitier, se sert certes de la main droite dans l’exécution de la majorité des tâches, mais fait aussi partie de la droite politique.
Si je continue la lecture du Larousse sur la définition de droitier, il y a aussi
Dans un mouvement révolutionnaire, qui est accusé de suivre une ligne modérée ou opportuniste... Mais sur ce point, je vais éviter de faire des commentaires (sic).
D’ailleurs on peut être sympathisant de gauche, et gauchir pour le droitisme.


Avec des définitions pareilles, comment peut-on envisager la politique comme une chose simple. Et devant la difficulté de ces définitions, doit-on placer les ambidextres au centre ? Au vu des résultats ambivalents des élections présidentielles d'une ère à une autre, on est en droit de se poser la question. En droit....

Mais où veut-il en venir ?



Raymond Aron disait : 


« Qu'on soit de droite ou qu'on soit de gauche, on est toujours hémiplégique»
A ce propos, je vais vous faire une confidence, avant ce jour, je ne m’étais jamais posé la question de savoir qui était vraiment Raymond Aron.
Au passage, vu qu'il est mort en 1983, si vous avec moins de 45 ans, je vais vous épargner une googueulade : c'était un pote de Sartre, un philosophe, journaliste, sociologue, ... 
Bref, à propos de Aron, je disais que je ne savais pas qui il était. Je tentais simplement d’étaler en société la confiture de mon inculture en re-citant maladroitement Monsieur Desproges. Maladroitement, tient, nous y revoilà.
A ce moment de la lecture de ce billet un peu chiant vous savez donc de moi :

- que je suis gaucher ;
- maladroit ;
- hémiplégique ;
- trop jeune pour avoir connu Aron.

Vous vous demandez légitimement : Mais où veut-il en venir avec ces considérations sans queue ni tête ? Il va balancer ou pas pour qui il va voter ? On va l'avoir son message politique (parce que selon vous c'est bien de cela dont il est question ici) ?

Le dénouement, la fin du suspens... Le résultat de l'élection présidentielle

A cette dernière question, celle relative à mon "message politique", je ne peux pas répondre, parce que dans notre pays, que l'on sache écrire de la main gauche ou de la main droite, on a pas le droit d'écrire en ce moment précis (nous sommes le 5 mai, d'ailleurs il pleut) ce que l'on veut. Et ça, franchement, ça me stupéfie. Sans compter que c'est dommage pour vous, qui venez de perdre du temps à lire ce billet. Parce que, croyez moi, si ça avait été possible, je vous aurais fait rire.

Alors que des informations primordiales concernant l'élection à venir, j'en ai ; j'en ai des choses à dire :

Je CONNAIS le nom du vainqueur de demain... 

Quel dommage que je ne puisse pas le partager....Mais c'est promis, je vous le balance sur twitter dès lundi ! En attendant, si vous n'avez pas #radioLondres, je vous propose d'écouter ce petit extrait musical : 

1 commentaire: