C'est jaune, pas brillant, mais ça attire à priori

Tiens, ma voiture est ouverte.
Aurais-je oublié de la verrouiller hier soir? Je ne m'en rappelle pas.

Tiens, c'est rigolo, quand je m'assois, je ne touche pas les pédales.
Aurais-je rétréci pendant la nuit? Je ne sais pas.

Tiens, c'est rigolo, l'intégralité de mon sac de piscine est versé sur le siège arrière.
J'ai dû me doucher dans la voiture et oublier de ranger mes affaires...

Heuu.... Et si on avait plutôt visité ma voiture?

PUTAIN, on a visité ma voiture! Alors réflexion du matin: est ce que j'avais laissé des choses dedans en dehors d'une brique de jus d'orange vide, d'un emballage de Toblerone, et de quelques tickets de caisse?
Ah oui, mon support-transmetter-FM-pour-boboPhone que je n'utilise plus parce qu'il a grillé mon précédent boboPhone.... Ah bah tant pis pour sa gueule.

- Mais quelle vulgarité!
- oui, et j'assume, donc ta gueule.

(désolé je parlais à mon locataire, je ne suis pas tout seul dans ma tête)

Franchement, pénétrer dans ma vieille Fiot, quelle idée...
Alors lecteur, je te sens dubitatif et tu t'interroges (enfin tu m'interroges, mais c'est un blog donc ce n'est pas très interactif): "Tu l'avais fermée"?

Bah j'en sais rien! T'es certain, toi, qu'a l'heure où tu lis ces lignes tu as fermé ta caisse?
A moins que tu fasses partie de ces gens qui vérifient deux fois, qui font deux mètres, puis demi-tour pour re-vérifier, qui entame leur ballade et qui se demandent: "j'ai fermé la voiture". Ou alors des psychopathes du bipbip qui font clignoter la voiture dès qu'ils sont à porté de tir.
Ca me fait penser à certaines Pigeots: un concepteur avait eu la "géniale" idée de donner un coup de klaxon quand on rebipbipait le bipbip... ri-di-cule... C'était pour donner l'effet d'une allemande qui fait twit twit, mais en version cheap; ri-di-cule.

Donc non, je ne suis pas certain d'avoir fermé ma voiture hier, mais quand même!

Et puis d'abord, même si j'avais laissé ouverte, était-ce une raison pour qu'un gars de passage dans la rue se dise:
Ah, une voiture ouverte, j'ai toujours rêvé de m'asseoir dans une vieille fiot....
Bon et je vais regarder s'il a bien essoré son maillot de bain
Ah, et ce vieux transmetteur FM, il va plus, je vais le lui en débarrasser


Ou alors il s'est dit:
Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa une vieille Fiot, j'ai lu dans le manuel du parfait petit merdaillon comment on les ouvrait, je vais faire un TP, vu qu'il y a eu grève et que je suis en manque de savoir

Déjà qu'on m'a cassé un feu arrière il y a deux jours, on visite ma voiture aujourd'hui (et sans payer le droit d'entrer); je vais la piéger ma caisse, je vais y laisser un gros truc marron qui tache sur le siège, le prochain qui rentre en ressortira avec une vieille tache marron dégueulasse sur le pantalon, non mais!

Alors je ne sais pas si les statistiques relatives aux petits délits sont en augmentation ou si je n'ai juste pas trop de chance en ce moment, mais ycommenceayenamarre (c) 1990-2011



Mise à jour (29/09): J'ai retrouvé une clé usb qui ne m'appartient pas dans ma voiture.... Serait-elle à mon voleur (talaaaaaaa - c'est la musique de suspense, mais je le fais mal)

Mise à jour (05/10): Bon bah, hier une voiture était stationnée devant la maison. Il y avait un logo, le même que sur la clé USB... J'ai donc rendu la clé USB à son propriétaire. Sa voiture a été visitée également sauf que lui a eu une vitre cassée. Selon lui, ils étaient 4 à porter plainte au commissariat pour des faits similaires la même nuit.

Au final, ma voiture était peut être bien ouverte, et j'ai peut être eu de la chance... Surtout que j'ai retrouvé mon transmetteur boboPhone en rangeant mon placard!

Allo, c'est la police: on a attrapé votre voleur

Hier, 16h20:


- Allo, c'est la police: on a attrapé votre voleur!
- Ah, bien, félicitations!
- vous seriez capable de l'identifier?
- non, je ne pense pas
- pas de problème de toute façon, avec les vidéos, nous n'avons aucun doute. Seriez vous disponible pour passer demain matin au commissariat?
- Eh bien, c'est que demain je travaille
- oui, je m'en doutais, vers quelle heure seriez-vous disponible?
- entre midi et deux ou après 18h?
- disons alors midi et quart?
- c'est parfait
- vous demandez la BRAV, poste 1234



A l'issue de cette courte conversation téléphonique, je ne sais absolument pas pourquoi je dois me rendre à l'hôtel de police. Identification? Confrontation avec le suspect? Formalités? Je me demande si je vais revoir le visage de mon "agresseur".


Je me rends au commissariat à l'heure convenue.
Le lieu est austère, déprimant. Un endroit d'un autre siècle.

Je me présente à l’accueil, l'agent me demande de patienter.


Un homme en civil se présente à moi et me tends la main.
- Bonjour, veuillez me suivre.


L'endroit n'est pas plus agréable dans les étages, éclairé par des néons projetant une lumière blafarde.
Nous rentrons dans un bureau. Il y a de la poussière sur les murs, des photos imprimées, un vieux casier métallique.

Sur un réfrigérateur qui a un jour été blanc, une affiche:
Le numéro qui sauve: 01 23 45 67 89 SOS Apéro

En face de moi est épinglée une autre affiche imprimée et plastifiée qui me fait face:

La loi prévoit que nous vous demandons de ne pas fumer, alors aidez nous.

Je la relis plusieurs fois: demandons? Je souris intérieurement.

Pourquoi ne pas avoir écrit interdit de fumer? Une façon de dire: "soyez sympa".
Car sur la chaise ou j'ai posé mon séant, se sont assis tour à tour, victimes, voleurs, personnes frustrées, voir parfois des vrai faux caïds mais aussi des victimes d'agression; certes ordonner à quelqu'un de ne pas fumer ne semble pas compliqué, mais il faudra dire aussi à ces victimes en larmes qu'il leur faudra patienter un peu pour le réconfort de la cigarette. Bienvenue à la Brigade de Répression des Actions Violentes.


Oui, de l'aide, ça ne doit pas être toujours simple de travailler dans ce cloaque, sans cesse soumis au jugement des personnes de passage.
Mon sourire se pince.


Nous entrons dans le vif du sujet:
- On vous a donc volé votre tablette?
- c'est un livre numérique, c'est le même principe, mais ça ne fait qu'afficher des
livres.

- Ok, donc nous avons arrêté le voleur; vous pourriez le reconnaître?
- Sincèrement, je ne pense pas.
- Ce n'est pas grave, de toute façon il a reconnu les faits.

- Vous pouvez me dire donc pourquoi je suis ici?
- Oui, vous avez déposé plainte contre X, et aujourd'hui, vous allez porter plainte contre cette personne.

Le policier travaille, concentré sur son ordinateur, il vérifie mon identité et mes coordonnées.

Je demande:
- Vous l'avez arrêté comment, le voleur?
- Il a réitéré son vol au moins 4 fois ce jour là; enfin au moins 4 fois, puisque nous avons 4 plaintes. Nous l'avons reconnu grâce aux vidéos et c'est un "bon client" de chez nous. Il a 16 ans.

- Voulez-vous vous porter partie civile?
- Expliquez-moi?
- En vous constituant partie civile, vous pouvez demander des dommages et intérêts. (je réfléchis). Je vous le conseille.
Cette décision semble être simple à prendre, mais à brûle-pourpoint je m'interroge: Quelles sont les conséquences pour ce gamin?
Je réfléchis un instant, mais au final, mon livre est abîmé, ce n'est pas le premier vol dont je suis victime: je me porte donc partie civile.

- il est mineur, il ne risque pas grand chose - dis-je

Le policier, résigné:
- Dimanche il recommencera.


Nous terminons les formalités administratives, quelques signatures.
Il est 12h55. L'imprimante devient capricieuse, et le fonctionnaire doit recommencer la procédure; il s’exécute sans s’énerver.


Le policier déclare que je serais probablement recontacté par téléphone.
En fonction de la décision du procureur, je serais informé de la date du jugement.
Je peux ne pas m'y rendre, cependant si je veux défendre mon préjudice, il vaut mieux être présent.
J'attends l'appel, j'irais certainement.


Je sors, content d'avoir accompli mon devoir de citoyen, remplis de question sur la façon dont mon agresseur vit la situation, sur le jugement. J'essaye de me représenter cette grande machine qu'est la justice, avec ses policiers, ses procureurs, juges et autres avocats. Des petites histoires comme la mienne, je n'ose même pas imaginer combien il s'en crée tous les jours, combien de dossier on ouvre ni combien on en ferme, mais en ferme-t-on beaucoup?

En conclusion, je garde aujourd’hui en tête cette citation de Michel Audiard que l'on m'a rappelé ce matin en ce dernier jour de vie de Troy Davis:


La justice, c'est comme la sainte vierge. Si elle n'apparaît pas de temps en temps, le doute s'installe.

Je porte plainte...

Suite à la tentative de vol à la tire dont j'ai été victime, j'ai contacté les services de gestion du métropolitain.

- Allo
- bonjour Madame, je vous explique la situation, hier, dans le métro.....
- Alors Monsieur, en effet, les métros sont surveillés par caméra et nous disposons d'enregistrements; cependant par sécurité, nous ne pouvons visionner ces enregistrements que sur ordre de la police; il vous faut donc déposer une plainte au commissariat.
- D'accord
- De plus, il ne faut pas traîner car du fait du volume les enregistrements ne sont conservés que 48 heures; je vais prendre vos coordonnées pour essayer de bloquer la vidéo.
...
- Merci Madame bonne journée

Je décide donc de me rendre au poste de police le plus proche en sortant du travail, avant 18h pour éviter de trouver porte close.
Pour être certain de ne pas me faire refouler, je fais une petite vérification sur légifrance eu égard à ce vieux souvenir du guichet unique évoqué lors d'une conversation mondaine (la magie d'internet: http://www.justice.gouv.fr/bulletin-officiel/dacg82d3.htm):

(...)
Dès lors qu'une victime fait connaître sa volonté de déposer plainte, les officiers ou agents de police judiciaire doivent donc toujours enregistrer sa plainte par procès-verbal.

(...)

J'arrive donc à 17h40 au poste de police le plus proche, et je pénètre dans ce bureau où à l'exception d'un agent à l’accueil, il ne semblait pas y avoir de vie.

- Bonjour Monsieur, je souhaiterai déposer une plainte
- Je vous écoute
je raconte mon histoire
- Vu les éléments que vous avez, je ne sais pas si une plainte... On va peut être plutôt faire une main courante
- Heu... La société de transport m'a dit qu'il fallait une plainte pour qu'ils puissent exploiter la vidéo.
- Attendez... Patricia?!? On ne prend plus de plainte à cette heure ci?... Non désolé, on ne prend plus de plainte à cette heure ci, il faut aller dans la commune voisine ou revenir demain à 09h05 (oui 09h05)
- Mais vous ne pouvez pas me refuser ma plainte
- Si Monsieur c'est la loi...
- Vous permettez que je passe un coup de téléphone et que je me renseigne?
- je vous en prie
...

- Allo, je t'appelle pour te demander un truc, j'ai été victime d'une tentative de vol à l'arrachée, je suis au bureau de police, et on me dit que c'est la loi on ne peut pas prendre ma plainte, il faut revenir demain? Non, bon merci...
...

- Monsieur, il semblerait que ça ne soit pas la loi, je veux donc déposer plainte
- Mais si je vous dis que c'est la loi
- Monsieur, mon [Insérer lien de parenté ici] est [insérer fonction ici] et selon lui, vous devez prendre ma plainte.
(Patricia entre en scène)
- Mais j'en ai rien à foutre que votre [Insérer lien de parenté ici] soit [insérer fonction ici]; vous croyez que ça vous donne droit à un passe-droit; c'est écrit ici: fermeture 18h, plus de dépôt de plainte après 17h30...
- Mais je ne demande pas de passe droit: je suis arrivé à 17h40, il n'y a personne, et je veux faire mon devoir de citoyen en déposant une plainte parce que j'ai subit une tentative de vol, c'est dingue quand même.
- Vous allez là bas, ils sont ouvert 24h/24
- Mais je n'ai pas le temps d'aller la bas, j'habite de l'autre côté.
- Moi j'en ai marre, marre marre - s'écrit Patricia en partant sanglotant dans son bureau.

- Bon, on va faire simple, je vais m'asseoir, et je ne bougerai pas d'ici avant d'avoir pu déposer ma plainte.
.... /... /...
- Bon venez dans mon bureau - dit Patricia qui était revenue.
- Merci Madame

Nous commençons la prise de renseignements.

Le cow-boy revient à la charge
- Mais non hein Patricia, ne prend pas sa plainte.... mais non hein... j'hallucine...dit-il en partant se changer

Le ton se calme, tout rentre dans l'ordre, je discute avec le cow-boy et patricia:
- vous savez, je sais que vous ne faites pas un métier facile, et merci d'avoir pris ma plainte
- de toutes façons vous avez fait le forcing et vous ne seriez pas parti
- non en effet
Le cow-boy:
- vous savez, si vous aviez vraiment voulu faire votre devoir de citoyen, au lieu de venir là, vous auriez du au moment des faits faire le 17 avec votre téléphone, appel, ils rappellent et les collègues seraient immédiatement venu l'interpeller.
- Monsieur, vous connaissez le quartier, le temps que je monte, que je capte un réseau, que j'appelle, qu'on me rappelle et que la brigade arrive, il aurait été bien loin mon voleur...

Au final, je suis sorti avec ma plainte contre X, j'ai rencontré le même jour un voleur, une représentante de la loi excédée et un cow boy... bah j'ai bien dormis...

La police des transports m'a recontacté, l'affaire va suivre son cours...

Conclusion: le métro n'est pas sure; les forces de l'ordre sont excédées et pour le citoyen lambda, un simple tentative de vol peut donner lieu à de belles anecdotes.

Vol à la tire et course poursuite

Je revenais de déjeuner en métro...

Je lisais tranquillement mon livre numérique, absorbé par mon bouquin de Houellebecq en écoutant de la musique.

à l'arret "KartierKiKrain", juste avant la sonnerie de fermeture des portes, un "gamin" (peut être 17 ans), me chope mon livre et se barre en courant...

et là: réflexe!

Je ne sais pas en combien de temps, bien moins d'une seconde, je bondis de mon siège et au moment de la fermeture des portes, j'arrive à sortir du métro et je course le type...

je cours dans les escalier énervé; c'est pas tant la valeur monétaire du livre qui me saoule, c'est le principe: c'est trop facile: j'ai attendu pour l'avoir ce bouquin, et c'est un cadeau en plus.
Bref j'y tien à mon livre numérique.

je gueule alors; mais je ne hurle pas: ARRETEZ LE (de toutes façons personne n'aurais bougé). Je gueule vraiment énervé:

PUTAIN SI JE TE CHOPE DUCON!

et là, j'entends un truc tomber: le gars a "jeté" mon bouquin...

je le récupère il semble encore fonctionner et j’arrête ma course.

je hurle ensuite: DE TOUTES FACONS TU SAIS PAS LIRE...

je redescend prendre le métro, essoufflé, énervé, mais fier!

Heureusement que je ne l'ai pas attrapé, je pense que je l'aurais sérieusement amoché avec énervement.

voilà ma petite histoire de ce midi... j'aime pas ce monde

En plus, un sprint à froid, j'ai plus vingt ans, je me suis fait mal au genou

Sabrina a écrit sur votre mur: bon annif!

Il y a beaucoup de moyens de souhaiter un bon anniversaire.
Le meilleur moyen moderne c'est facebook LE réseau social (pardon google+, mais au moment ou j'écris tu n'es qu'une espèce d'embryon et on ne sait pas encore si tu es viable).

Avant j'étais sur facebook, et je recevais une tonne de mails et pléthore de notifications.
Il y avait les amis couche-tard, ceux qui envoyaient un bon anniversaire peu après minuit.
Il y avait les bon annif des amis kikoolol; il y avait ceux qui commentaient les messages du mur plusieurs fois, histoire de dire: t'as vu, on est très pote.

J'étais fier d'avoir toutes ces petites notifications en rouge, d'avoir mon smartphone qui sonnait à chaque mail où il était écrit: Sabrina a écrit sur votre mur.

Dans la masse, je ne suis pas dupe, je sais 90% des gens écrivaient suite au message de la barre latérale qui disait "Aujourd'hui anniversaire de ...", certains même par excès d'honnêteté écrivaient: heureusement qu'il y a facebook pour se rappeler des anniversaire. Mais bon quand c'est son anniversaire on s'en fout.

On les plaint ces pauvres gens qui n'ont pas facebook et par conséquent pas d'amis pour leur souhaiter un franc et joyeux bon anniversaire.
Tant pis pour eux. Nous on est online et on reçoit les voeux de gens qui oublieraient même de souhaiter bon anniversaire à leurs très proches car s'ils ne sont pas dans le cercle des amis ils n'existent pas...

Enfin ça c'était avant, quand j'avais facebook... Mais comme un con, pour retrouver une vie sociale réelle, sur un élan de rébellion, je me suis désactivé du réseau; de toutes façons, les gens qui veulent des nouvelles en prendront!

Cette année, quand je me suis couché, mon portable avait presque autant de batterie que quand je me suis levé, le jour de mon anniversaire. Par contre toutoute avec ces 800 amis a eu droit à 790 bon annif.

Comptines et jolies histoires...


C’est la mère Michèle qui a perdu son chat,
Qui crie par la fenêtre à qui le lui rendra.
C’est le père Lustucru qui lui a répondu :
« Allez, la mère Michel, votr’ chat n’est pas perdu ! »
Cette chanson, nous la connaissons tous; tous sans exception... Tout le monde a compté les exploits du père Lustucru. Mais quel nom ridicule Lustucru, le père Lustucru, on se croirait dans une publicité avec Fernandel; mais bien sûr, on a tous pensé à lui en chantant, et si nous n’étions pas si timides je dirais qu’on y pense encore.
Mais sur l’air du tralalalala qui se rend compte de l’abominable personnalité du père Lustucru. Le père Lustucru nous fait chanter, mais pire:
Il fait chanter la mère Michèle!
  • Non?
  • Si!
Car oui, personne ne chante les autres couplets, mais voilà la morale que nous inculquons à nos enfants:
« Mon chat n’est pas perdu, vous l’avez donc trouvé ? »
Et le père Lustucru qui lui a répondu :
« Donnez une récompense, il vous sera rendu. »
Le gentil voisin est un pervers, qu’on imagine avec son petit sourire de coin, les yeux vicieux et les cheveux gras (ne me demandez pas pourquoi il aurait les cheveux gras, mais il aurait les cheveux gras). Il est un kidnappeur de chat et ce que ne dit pas la chanson, c’est que sur l’air du tralalalala il s'apprête à se livrer à des expériences pour le moins étranges en gémissant des petits minou minou minou, vient ici petit minou.
La mère Michèle, suite au départ de kiki de la maison conjugale, n’a plus guère que son chat. Ce fidèle compagnon qui lui réchauffe les genoux au moment de Julien Lepers.
Alors elle aurait bien appelé Mabrouk, mais il est parti à la guerre et il est mort ce con; alors elle décide de se prostituer, de s’offrir à la coquillette de Lustucru pour sauver son minou. (mouai, un peu naze comme vanne).
Et la mère Michel lui dit : « C’est décidé
Si vous m’rendez mon chat, vous aurez un baiser. »
Et toujours sur l’air du tralalalala le père Lustucru lui répond d’une manière quasi grossière:
  • Sorry girl j’l’ai plus ton chat, je l’ai vendu
Bravo les comptines! Et j'en passe des Pirouettes handicapés avec un bout de nez en moins suite à une supposé chute dans l'escalier ou les choux qu'on plante avec je ne sais quelle partie de notre corps... Nous on y réfléchit plus, mais nos enfants, eux, ils savent. Ils savent même qui est kiki!